vendredi 22 avril 2016

TOUS ATTENTIFS AUX EXPLICATIONS DE PATRICK

Aux sources du Belon
Dimanche 17 avril, Rivières et Bocage organisait une sortie découverte au Trévoux avec plus de 20 personnes Sous la conduite de Patrick Perron, les marcheurs ont remonté jusqu'à la source du Belon, au village de Loge-Nahennou, puis ont traversé des villages où les bâtiments de ferme anciens ont été restaurés et repris vie  avec l'installation de jeunes. Ils ont  pu observer la disparition quasi complète des talus en bord des routes, avec de très grandes surfaces cultivées ou vastes prairies sans arbres et quelques zones humides colonisées par les saules. Le Trévoux conserve une vingtaine de fermes de 100 à 300 ha. La terre y est réputée bonne. Des cultures de féverole et avoine ont été remarquées . Elles viennent alimenter des cochons d'une ferme à Bossulan(Pont Aven) élévés sur paille, sans Ogm , avec des cultures locales . Le label Terre et Paille, avec la vente directe à la ferme est un modèle soutenu par le réseau Cohérence. Les marcheurs ont traversé le village de Logodec avant de revenir au bourg du Trévoux et ont pu entendre les histoires de braconniers accusés injustement de crime , déportés au bagne tandis que les deux voleurs du magot couraient en liberté. Anecdoctes, observations sur le bassin versant du Belon et réflexions de notre guide sur Homo Sapiens ennemi de la biodiversité ont animé ces 4h de parcours.

mercredi 6 avril 2016

COMPTE RENDU FILM NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT SOIREE 22 MARS 2016

Le film, projeté le 22 mars 2016 à Moëlan, d'une durée d'1h45 et présenté conjointement 
par JP Jaud et RBBBM a réuni 96 personnes et suscité 11 interventions dans la salle pour un échange fructueux. La table de presse a vendu de nombreux documents. Des  DVD ont été dédicacés.

Le film, sorti en 2008 est toujours d'actualité et le réalisateur se réjouit de son passage dans un cinéma associatif « dernier bastion culturel ». La situation de la planète l'a décidé à faire  ce film. L'exemple du commandant Cousteau ayant obtenu la palme d'or pour un film sur l'environnement l'a convaincu du rôle majeur du cinéma pour la défense de l'environnement.

Le tournage,  dans le petit village ardéchois de Barjac, a lieu pendant l'année scolaire 2006-2007. Le maire impose la cuisine bio à la cantine scolaire : c'est une réussite auprès des enfants et de leurs parents.

Ce film est un « rayon de soleil » déclare un intervenant. 

Le débat démarre autour de la cohérence à savoir consommer bio et local et l'exemplarité de cette expérience auprès d'autres communes. Il se poursuit par la question de la responsabilité des agriculteurs pris dans un système et on doit leur tendre la main, affirme une cultivatrice de plantes aromatiques. Pendant leurs 3 années au lycée agricole, on ne leur enseigne pas le bio. De plus, on déplore 400 suicides par an plus 400 accidents du travail.

Il n'existe qu'une seule structure pour la « conversion » : la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique). La lutte et la justice peuvent aboutir à une victoire sur les grands groupes empoisonneurs puisque Paul François, empoisonné par Monsanto, a gagné en appel et Monsanto s'est pourvu en cassation.

Que faire ?

Qu'est ce que le bio ? Cela signifie pas traité, pas de gaz ou énergie fossile.

La France est en avant du progrès et on n'est pas obligé de financer ces groupes alors qu'il existe des fournisseurs d'énergie renouvelable tels que ENERCOOP, déclare J.P Jaud.
De nombreux emplois peuvent être générés par l 'agriculture biologique.
En cas de conversion, 3 années sont nécessaires pour obtenir le label bio et même s'il subsiste des traces de pesticides, les défenses immunitaires sont développées grâce à l 'alimentation bio, d'où l'importance des cantines bio pour les enfants, qui ont un organisme en développement et consomment davantage que les adultes par kilo de poids.

Le lait bio est mieux payé en Bretagne mais les aides ne suivent pas d’où la conversion très importante d’éleveurs en BIO.

Les politiques sont responsables et les autorités ne sont pas assez vigilantes.

Le 14 janvier, la proposition de  l'Assemblée nationale fixant un objectif de 40 % d' "alimentation durable" (produits de saison en circuit court) dont 20% de bio dans la restauration collective à l'horizon 2020 a été adoptée à l'unanimité. Malheureusement, le 9 mars, le Sénat a rejeté ce projet de loi. La mairie de Moëlan sert un repas  bio par semaine dans les cantines scolaires.
Le maire a engagé la reconquête de 400 hectares de friches naturelles dont 120 seront offerts à des agriculteurs bio.

Comment faire pour que cela change? Les consommateurs ont eu aussi le pouvoir en main.

Remarques et informations au sujet des cultures et pesticides :
    - récemment des « faucheurs locaux » ont bombé des produits pesticides dans la distibution locale de produits de jardinage.
     - l'utilisation du carburant 95 E10 contenant de l'éthanol et provenant des cultures de colza est à proscrire.
    - existence de divers labels: 
       -    Label bio(AB)                                         
            -    Label européen(la feuille verte)                                                     
            -  Label Nature et progrès                                                
            -   Label Demeter

En conclusion : une soirée réussie qui nécessite de remercier en premier lieu tous les participants et adhérents qui se sont déplacés et ont su montrer leur intérêt.
Remerciements aussi aux organisateurs qui n’ont pas ménagé leur temps.

Fimographie de J.P. Jaud :

LIBRES - Les énergies renouvelables et les dangers du nucléaire
SEVERN - Vision sur le monde d’aujourd’hui et les initiatives positives menées partout dans le monde.
TOUS COBAYES ? - Les dangers des OGM et du nucléaire.