jeudi 18 juillet 2013

Prochain CA

Le CA se réunira
le vendredi 19 juillet à 17 heures
à Riec-sur-Belon
 
Ordre du jour
 
1- Approbation du CA du 22 mai
 
2- Rapport sur Natura 2000
 
3- BioLit : calendrier des sorties
 
4- Le PLU de Moëlan
 
5- Questions diverses et date du prochain CA.


vendredi 5 juillet 2013

Balade du 30 juin 2013

Dimanche 30 juin, Rivières et Bocage a emmené une quinzaine de marcheurs sur les traces de l’ancienne voie ferrée reliant Quimperlé à Concarneau dans les années 1880. Y circulaient notamment les récoltes légumières, les livraisons d’huîtres, de langoustines… et bien sûr nos ancêtres.
Il y a une centaine d’années, le Bélon remontait jusqu’à Moulin mer. Depuis, deux digues ont été construites,  celle de la route de Guilly et celle de la voie ferrée aujourd'hui disparue. Elles bloquent la circulation naturelle des eaux salée et douce. Les sédiments, vases et sables, s’accumulent et actuellement la poldérisation en amont des digues s’accentue : arbres, bois et zones humides remplacent la mer.
En cheminant sur le ballast, un peu boueux par endroits, les promeneurs sont allés là où se rencontrent l’Armor et l’Argoat, par un parcours riche en découvertes : au long d' un magnifique chemin bordé de ruisseaux, ici des veines de calcaire dans la roche, là des gros blocs de granit.
Marie-Claude, mémoire vivante de l’association, a fait remarquer les pieux plantés par les Allemands sous l’occupation, dans une anse du Bélon. Les soldats venaient s’y baigner (photo ci-dessous). 
En aval, des blocs de pierre laissent deviner que des bateaux (sabliers, caboteurs) accostaient là.
Sous le pont du Guilly, les clapets du barrage gênent les remontées d’eau salée et ralentissent les courants et les effets de chasse.
Cette promenade passionnante et agréable laisse imaginer les randonnées familiales et touristiques qui pourraient s’y faire sur des kilomètres.
L’envie d’y revenir était dans toutes les têtes.
 
 

mardi 2 juillet 2013

Les zones humides

QU’EST-CE QU’UNE ZONE HUMIDE ? On entend par zone humide, un secteur inondé ou non, de façon permanente ou temporaire, exploité ou non, dans un paysage, où l’eau est l’élément principal qui influence les êtres vivants (flore, faune, champignons, micro- organismes) dans un biotope (lieu de vie) défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées. C’est un milieu fragile.
Elle apparaît sous des aspects très variés : eaux dormantes ou courantes, zones inondables ou végétales. Elle remplit de nombreuses fonctions :
- Biologique, c’est alors un milieu de vie avec sa biodiversité qui sert d’abri, de lieu pour se nourrir et se reproduire pour de nombreuses espèces et d’étape pour les migrations, l’hivernage.
- Hydrologique, car elle permet de réguler le débit des cours d'eau.
- Économique, en favorisant des activités économiques (élevage de crustacés, de mollusques, de poissons) pêche, récolte d’osier, de tourbe, de sel.
- Sociales et culturelles, en permettant de pratiquer des activités de loisirs, détente, navigation, chasse et pêche.

Les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus riches du monde. Cependant, c’est un patrimoine en danger à cause des assèchements, des curages, de l’industrialisation, des remblaiements, de l’urbanisation fragmentée, des séquelles de guerres, des drainages et de la pollution.

Elles font l’objet d’une reconnaissance politique forte par la loi Grenelle II (2010), la directive Eau (2000), la Loi sur l’eau (1992), la Loi littoral (1986), le Code de l'environnement etc…
A l’échelle de notre secteur, la COCOPAQ participe à leur protection à travers diverses actions.
En janvier 2011, la municipalité de Moëlan-sur-Mer a fait procéder à un inventaire de ses zones humides. Il a été réalisé sur la base d'un cahier des charges de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et du Conseil général.
Les zones humides couvrent 231 ha et représentent 4,9 % du territoire de la commune
Le document final sera annexé au Plan local d'urbanisme (Plu) de la commune.